Le prélèvement d'ADN
Il est dorénavant possible de sauvegarder ses gènes grâce à un simple prélèvement de peau. Le but est d'être son propre donneur en cas de problème médical et de conserver le code génétique le plus authentique possible.
Il est également question de reconstituer un organe défaillant par exemple, de ne plus être atteint par la maladie. Ce qui est faisable en congelant nos cellules, dont le noyau contient notre ADN.
Le mode d'emploi :
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Les personnes intéressées s'informent grâce à un site web et à un centre téléphonique. Scéil (qui est une nouvelle offre de stockage des cellules par Cellectis, une entreprise bio-pharmaceutique) propose un service de base à 60.000 dollars (47.000 euros), plus un forfait de maintenance de 500 dollars (390 euros) par an après la troisième année. Ce qui est donc abordable pour des centaines de milliers de personnes riches et très riches.
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Cette somme réglée, le client se rend dans une clinique ou chez un dermatologue agréé où il subit un prélèvement de peau d'environ 3 millimètres de diamètre sous le bras. Pour démarrer, Scéil ne se lance que dans les régions du monde où la législation le permet : Etats-Unis, Moyen-Orient (Dubaï) et Asie (Singapour). En France, on ne peut pas effectuer un prélèvement biologique sans spécifier exactement à quoi il servira. Ce qui est impossible dans le cas de Scéil.
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L'échantillon de peau est alors expédié par transports spécialisés dans un laboratoire à Singapour, où les cellules sont cultivés puis cryogénisées pour être conservées au nom du client.
Tout de même, mettre ses gènes dans une banque pour les utiliser plus tard exclut les personnes plus pauvres de cette thérapie.